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jeudi 14 mars 2013

BC d'un Wonderjob : 26 conseils (by Charlotte) pour devenir illustrateur jeunesse...



X comme la croix et la bannière. 

Sur une double page, ne JAMAIS mettre de détail important dans les zones hachurées. Par exemple, ne jamais mettre le nez d'un personnage a cheval sur deux pages. Ces zones sont coupées à la reliure. Songer à réserver un emplacement pour le texte, qui doit être posé de façon harmonieuse et équilibrée.

4 commentaires:

Elisa a dit…

oh oui ! n'oubliez pas la place pour le texte. C'est super important le texte. Je suis illustratrice et aussi graphiste. Il m'arrive de bosser sur la mise en page d'albums jeunesse. Je me retrouve toujours à devoir négocier avec les illustrateurs avec qui je bosse, même les plus pros, pour qu'ils me laissent assez de place pour poser le texte, et le mettre en page et aussi pour garder un peu d'espaces de respiration.
Si il a pas de place et doit être mis en tout petit, tout tassé, ou pire passer par dessus des éléments illustrés, c'est la cata. Il va de soi que le choix de la typo est primordial, mais il ne s'agit plus là du travail de l'illustrateur. Mais n'est-ce pas notre rôle d'avoir un regard là dessus ?? Je pense à un illustrateur dont j'adore le travail. Il bosse en collaboration avec un photographe génial qui prend en photo ses maquettes en volume. Le résultat est magnifique. Par contre, jamais je n’achèterai leurs bouquins (je pense qu'il font eux-même la mise en page) : les photos ne sont pas en pleine page, il y a des gros cadres blancs autour, une typo de base genre arial mise en place sans y réfléchir. Bon vous me direz y'a pire que "de base" y'a les typos immondes qui ruinent un projet en 3 mots genre la comic sans MS (qui est encore utilisée dans certains livre jeunesse, pouah !) et autres grosse typo trop fantaisies. Enfin bref ! et on oublie pas les fonds perdus aussi... Qu'on bosse en numérique ou en tradi, TOUJOURS prévoir une zone (de quelques mm) autour de votre illustration au format final. Les imprimeurs demandent toujours cette petite marge (qui évite qu'on se retrouve avec du blanc, si il y a un petit décalage de la lame au moment de la coupe).

charlottesj a dit…

Je dois dire que même si je donne ce conseil, je l'oublie aussi sec dès que je fais les dessins. C'est juste dur de penser au texte quand on se bat avec tout le reste. Mais si on fait attention à ce détail, le la graphiste qui s'occupe de la mise en.page aura plus de temps pour soigner le reste, et tout le monde sera gagnant.

Elisa a dit…

ça évite aussi les solution barbares de la dernière chance quand on a pas la place pour le texte : demander à l'illustrateur de faire des modifs (aie !) ou coller un rectangle uni sur l'illustration pour y mettre le texte (outch !)
N'oubliez pas que le graphiste n'est pas payé en droits d'auteur ;-)

Alice Brière-Haquet a dit…


Merci pour ces précisions qui fleurent bon le vécu ^_^

C'est vrai qu'un livre où la place du texte a été anticipée est un livre qui respire mieux... Quand je fais travailler les enfants en atelier, je leur demande toujours d'y penser au moment du storyboard. Cela permet aussi de "rythmer" la mise en page.